Octobre 2023 – L’esplanade de Grenoble
Cet article relate le travail et la proposition faits par notre association pour cet espace publique très connu des grenoblois.
Document consultable en cliquant sur ce lien ainsi que l’enquête effectuée en 2012.
Crédit Photo : Dauphiné Libéré.
Patrimoine et Développement du Grand Grenoble
Aout 2023 – Le couvent des Minimes
Petit rappel de l’action patrimoniale menée par Patrimoine et Développement du Grand Grenoble avec les associations en résidence dans le couvent et les instances du quartier, soutenues par la Ville de Grenoble, ancien propriétaire.
C’est au début des années 2010 et pendant de nombreuses années, qu’à l’instigation de la Ville de Grenoble, notre association s’est investie dans l’animation de cette merveille patrimoniale.
Notre objectif était de faire vivre et de mettre en valeur ce patrimoine remarquable que constitue le Couvent des Minimes dans la ville, en respectant son caractère historique, architectural et environnemental.
Notre action s’est concrétisée par :
. des conférences ;
. des visites du couvent et de son quartier inséré dans la vieille ville de Grenoble ;
. nos participations annuelles aux Journées Européennes du Patrimoine ;
. la réalisation d’un document patrimonial.
Lors des Journées Européennes du Patrimoine, nous réalisions un stand au sein du couvent présentant notre activité, conférences, visites, interventions en partenariat avec d’autres association et en lien avec la Ville, sur la mise en valeur de ce patrimoine. Nos éditions de livres et de lettres patrimoniales étaient également présentées au public. Nous avions même réalisé un diaporama sur toutes les richesses patrimoniales de la ville, qui tournait en boucle pendant les deux journées des JEP.
Des circuits de visites étaient proposés au public ainsi que des concerts avec Les Musiciens du Louvre, la Chorale A Cœur Joie et d’autres instances, ainsi que des expositions d’artistes locaux…
Le Foyer Étudiant – Résidence Internationale Universitaire – et l’association Grenoble et l’Observatoire des Politiques Culturelles, résidents tous deux du Couvent ainsi que l’association de quartier AMAQ ont été très volontaires en se joignant à nous dans la réalisation de ce projet.
Nous avons également créé un document patrimonial intitulé « Les Couvents des Minimes », de 24 pages illustrées que vous pourrez parcourir sur notre site Internet : www.patrimoine-grandgrenoble.fr
L’actualité est toute autre maintenant, la Ville a transmis ce joyau historique à une instance privée qui, nous l’espérons, saura faire valoir cette belle cour, ses façades, ses arcades, ses cadrans solaires et son clocher, l’auditorium ainsi que le bel escalier du XVIIe siècle qui accueille le visiteur à l’entrée.
Nous lui souhaitons une belle réussite de son projet ainsi qu’une fructueuse et longue vie au Couvent des Minimes auprès de tous ceux qui vont continuer à l’animer.
La coupure de presse du Dauphiné Libéré en date du 31/07/2023 (téléchargeable ici) précise les caractéristiques du « nouveau » Couvent des Minimes. Vous pouvez également voir quelques photos prises sur ce site remarquable en cliquant sur ce lien.
Patrimoine et Développement du Grand Grenoble
Février 2020 – L’église orthodoxe russe de la Résurrection est labellisée “Patrimoine en Isère”
Nous avons le plaisir de vous annoncer que l’Église orthodoxe russe de la Résurrection de Grenoble (5 avenue de Vizille) vient de recevoir le label « Patrimoine en Isère » attribué par le Département de l’Isère. Nous félicitons nos collègues de l’association « Sauvegarde de l’église orthodoxe russe de Résurrection à Grenoble et Mémoire vivante de la communauté russe » (SMOREG) pour leurs efforts et pour leurs actions qui ont abouti à la labellisation de ce patrimoine remarquable.
La petite paroisse russe est la seule église orthodoxe russe qui subsiste dans la Métropole grenobloise. Elle a été fondée en 1922 par les exilés russes chassés d’URSS par les Bolchéviks, après la défaite de l’Armée blanche (1920). Gardienne d’une mémoire plus que centenaire, elle témoigne de la culture, des traditions, de l’art, de la religion de la communauté d’origine russe à Grenoble. L’église possède une belle iconostase peinte en 1938 par Dmitri Stelletski, célèbre par la décoration des églises orthodoxes russes à Paris et à Marseille, mais également par les décors des ballets russes de Sergei Diaguilev. Les murs de la nef sont décorés de fresques représentant les Douze Fêtes orthodoxes religieuses. Elles ont été peintes en 1970 par Galina Makhroff, formée à l’École des Beaux-arts de Grenoble et dont les tableaux sont aujourd’hui dans les collections des grands musées russes : le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg et la Galerie Trétiakov à Moscou.
Lieu de culte, l’église est ouverte occasionnellement au grand public. Une visite-conférence aura lieu prochainement le 29 février 2020 à 14h, à l’église, au 5 avenue de Vizille – 38000 Grenoble. Le père André Drobot, recteur de l’église, vous parlera de « La place de la Vierge Marie dans les fresques de Galina Makhroff ».
Anna Savkin
Février 2020 – Restauration de l’Hôtel d’Ornacieux, 8 rue Chenoise à Grenoble
L’ancien Hôtel d’Ornacieux, Monument Historique inscrit, rue Chenoise, près de la Place Notre Dame, à Grenoble, vient d’être restauré. Un ravalement magnifique, qui concerne la façade ainsi que les cours intérieures. Les superbes volutes, de style Louis XIII, et le portail en pierres bicolores, retrouvent ainsi tout leur éclat. Ces pierres sont typiquement du Fontanil (bleues) et de l’Echaillon (blanches).
Maîtrise d’ouvrage : Audras Delaunois – Maîtrise d’œuvre architecture : Cédric Avenier – Maîtrise d’œuvre maçonnerie et ravalement : Glénat rénovation
“Au centre du fronton cintré ouvert se trouvait le blason sculpté de la famille de la Croix de Chevrières : D’azur, au buste de cheval d’or, animé de gueules (rouge) ; au chef cousu de gueules (rouge), chargé de 3 croisettes d’argent (blanc). C’est vers 1723 que la famille se sépare définitivement de cette maison et déménage”. (Office du Tourisme de Grenoble – Alpes Métropole).”
Novembre 2019 – Restauration récente au passage du lycée, 3 rue Raoul Blanchard à Grenoble
Sur la voute du passage du lycée, entre la rue Raoul Blanchard et la place Jean Achard, dans le centre historique, il est à signaler une belle restauration d’immeuble ancien au lycée Stendhal. La date gravée par un graveur sur la pierre de voûte est même bien mise en valeur : 1700. Les coloris et le badigeon redonnent un superbe aspect à cette façade remarquable. Rappelons qu’au passage du lycée (1893), anciennement passage des Tuiles (1794), on peut voir une belle grille de ce qui fut la première bibliothèque de Grenoble. Maître d’ouvrage: Région Auvergne – Rhône Alpes. Maître d’œuvre : Glénat Rénovation (Saint-Romans)– Groupe Manang (Le Cheylas). PhB.
La journée des tuiles, la fameuse émeute grenobloise du 7 juin 1788 a été immortalisée par le célèbre tableau d’Alexandre Debelle intitulé “la journée des tuiles” et réalisé pour le centenaire de la révolution française. Cette huile sur toile datant de 1890, montre une foule de grenoblois armés sortant du passage du lycée, guidée par une femme et s’opposant aux soldats du roi. Stendhal nous apprends que “des ouvriers des faubourgs enfoncent alors la porte du collège de Jésuite de la rue neuve (actuel lycée Stendhal) pour monter sur les toits”. Le peintre Alexandre Debelle, au moment du centenaire de la Révolution n’est plus conservateur du musée de peinture, mais habite toujours à 84 ans le passage du lycée. Ses fenêtres donnent sur la rue où la foule s’est déchainée un siècle plus tôt contre les soldats du roi. Il décide alors de réaliser ce tableau qui fut acquis par la société des amis des arts et offert au musée de peinture. Dès cette époque il est reproduit en photographie et connait un grand succès auprès du public. Il a été souvent été reproduit dans les manuels scolaires d’histoire.
L’actuel lycée Stendhal, a hébergé longtemps en plus des élèves…. la bibliothèque et le musée de peinture! Nous avons la trace de nombreuses démarches du proviseur demandant à la ville de Grenoble de récupérer pour le lycée tout le bâtiment, ce qui se fera … avec la construction de la toute nouvelle place de Verdun, du musée bibliothèque (1864/1870) sous le second Empire.
Nous ne pouvons que nous réjouir de la restauration du passage du lycée qui est un endroit véritablement historique. GV
Septembre 2019 – Portes & Lambrequins à Grenoble
Partir à la recherche des portes et lambrequins permet de découvrir soi-même la ville de Grenoble dans ses ornements les plus discrets et peut être une introduction à la découverte d’autres jolis détails des ornements urbains, quand nous cherchons en priorité les monuments et les lieux historiques et répertoriés officiellement…
C’est se rapprocher des grenoblois et inciter à l’entretien de ce modeste patrimoine en admirant le goût de nos aînés qui ont œuvré pour offrir aux promeneurs un peu de la vie intime des plus beaux appartements du centre ville…
Juillet 2019 – L’emplacement de l’ancien couvent des dominicains à Grenoble. Fouilles archéologiques préventives rue de la République
Extrait « Le Vieux Grenoble, ses pierres et son âme – tome 2 » René Fonvieille (1968)
Quartier de la Place Grenette
« L’espace actuellement occupé par la place Grenette fut jusqu’au XVIème siècle hors des murs d’enceinte. Les remparts de Dioclétien (IIIème siècle) s’arrêtaient à l’entrée de la Grande-Rue et tournaient vers l’actuel Jardin de Ville.(…). Dans le haut Moyen Âge, toute cette partie hors les murs était constituée par de vastes terrains cultivés, connus sous le champ du Breuil (…). Le marché aux grains prit de l’extension, son emplacement conserva le nom de place du Breuil; une partie de ce terrain fut occupée au XIIIème siècle par les Dominicains qui firent construire leur couvent sur un emplacement concédé en 1288 par l’évêque de Grenoble, Guillaume de Sassenage, puis en 1291 le champ tout entier fut donné aux Dominicains par le Dauphin.
Il semble qu’à partir de cette époque leur ordre fut propriétaire d’un vaste ensemble qui allait jusqu’à l’endroit où se trouve actuellement le lycée Stendhal. (…)
Au moment des guerres de religion et notamment en 1562, les religieux virent leur monastère incendié par les troupes du baron des Adrets. Ils s’exilèrent pendant plusieurs années. Ils revinrent en 1568 lorsque la tourmente fut passée, et s’employèrent à remettre en état leur établissement. Mais ils durent supporter le voisinage des marchands qui avaient profité de leur éloignement pour revenir en force sur l’emplacement qui avait leur faveur, car il était à la porte même de la ville. Le lieu du marché commence à prendre le nom de la place de la Granaterie.
Mais pour se protéger des dangers d’incursion, les moines avaient obtenu que des remparts englobent leur domaine. Des murailles avaient donc été élevées et des fossés creusés. Sur la forme en ellipse des remparts romains, on voit une sorte d’excroissance. La partie de la place qui est actuellement près de la rue de la république était seule construite; elle était essentiellement occupée par le couvent et la chapelle des Dominicains et Frères Prêcheurs. (…)
En 1591, Lesdiguières qui construisit une enceinte de fortifications beaucoup plus grande, fit démolir les remparts de protection des Dominicains ».
Juillet 2019 – Forum consultatif et visite de la Tour Perret de Grenoble
2 Juillet 2019 – Dans le cadre du projet de restauration de la tour Perret et de sa réouverture au public, la Ville de Grenoble a mis en place un Forum consultatif pour enrichir sa réflexion sur les usages futurs de la tour. Notre association a pu participer à ce premier forum, lundi 24 juin dernier, pour échanger sur l’avenir de la tour. Ce groupe de réflexion est constitué de représentants d’associations patrimoniales, environnementales, d’associations d’habitants et des acteurs économiques du parc. Deux ou trois réunions suivront d’ici la fin de l’année.
Afin de mieux l’appréhender, nous avons eu le privilège d’entrer dans cet édifice patrimonial. Rappelons que la tour Perret a été construite en 1924 par les frères Perret pour l’exposition internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925. Fermée au public depuis 1960, la tour sera rouverte courant 2022.
Cette visite de l’édifice de l’intérieur dévoile la finesse et l’élégance du corps central, véritable immersion dans le squelette de béton armé. L’ascension par les marches plonge le visiteur dans une pénombre, traversée par des faisceaux de lumières triangulaires issus des claustras en façade. La plateforme extérieure située à 60m de haut, niveau de la table d’observation à l’origine, offre une vue unique à 360 degrés sur l’agglomération et ses montagnes. Une perspective sublimée par l’écrin de verdure du Parc Paul Mistral à nos pieds. Nous suivrons avec attention les travaux qui débuteront début 2020. Nelly
Juin 2019 – Fouilles préventives rue de la République à Grenoble
Voir l’article complet sur le site France 3 région AURA. Galerie photos ICI.
Mai 2019 – Histoire et actualités de la rue Renauldon
Histoire et actualités de la rue Renauldon, dans le centre ancien historique de Grenoble (courtoisie et extrait du bulletin de l’Union de Quartier Notre Dame d’Avril 2019). La rue Renauldon, cette rue commerçante qui donne sur la place aux herbes, avec ses immeubles délabrés, tous les habitants du quartier la connaissent, même s’ils ont du mal à retenir son nom, ou s’ils l’écrivent en oubliant le L. Mais sait-on qu’elle a joué un rôle majeur dans l’histoire du centre-ville ?
D’abord par son nom, très évocateur de ses activités. En 1338 on la nommait rue Venderie (des vendeurs) qui s’est transformée en Revenderie (des marchands) puis Revenderesse, rue du Millieu, partant du pont de la Revendery, un moment rue Mercière et enfin rue Marchande en 1592. C’était une rue très commerçante où résidaient orfèvres, marchands drapiers, marchands de soierie et autres marchands parmi lesquels certains furent anoblis. Elle était un lieu de passage des marchandises débarquées du port de la Madeleine sur l’Isère. Le négoce y était très actif.
A cette rue fut attaché le souvenir de Marie Vignon, petite paysanne de Theys, épousée par un marchand de soyes, Emmanuel Matel. Femme belle, de bonne grâce et d’un grand esprit, la légende veut que lors de son entrée à Grenoble en décembre 1590, Lesdiguières ait été ému par cette frêle jeune femme fendant la foule pour lui offrir un rameau de chêne vert. Le marchand de soieries Matel, un beau soir en revenant de la Tronche, fut assassiné. Trois ans après, haute et puissante dame Marie Vignon, marquise d’alors, devenait l’épouse du seigneur le mareschal des Guières dans le château du baron de Marcieu au Touvet.
On peut citer aussi l’histoire de 2 religieux, Gabriel Gastagne et Francesco de Nobilis qui s’adonnaient à la magie, fabriquaient de l’or et de la fausse monnaie, tout en se flattant de parler au démon. Francesco fut condamné à mort en 1604 et pendu en 1606 sur la place du Breuil.
Un autre personnage qui a habité la rue a beaucoup fait parler de lui. Antoine Desprès, chimiste et bijoutier, taillait des cristaux de quartz pour en faire des brillants de toutes les couleurs. Il a surtout réussi à faire brûler des cristaux liquéfiés en contact de l’eau avec forte production de fumée, ce qui a beaucoup impressionné Louis XV. Le roi lui a imposé de garder cette découverte secrète. Il a vécu chichement, distribuant tout son bien aux pauvres, se nourrissant de soupe et dormant sur un lit de sarments dans son magasin.
Longue de 60m et large de 7,50m, la rue abritait 292 habitants en 1866, chiffre qui a décru à 205 en 1946 puis est remonté autour de 220. En 1962, on y trouvait encore une quantité impressionnante de commerces : fabrique de galoches, 2 boucheries, 2 merceries, une marchande de layette, une plomberie, une épicerie, une boulangerie, une laiterie, 2 bazars, 3 cafés, une corseterie.
Mais revenons à l’identification de la rue qui prit son nom actuel en 1866, par décision de Napoléon III, en souvenir de Charles Renauldon, avocat au parlement, qui fut maire de Grenoble entre 1800 et 1815. Durant son long bail, il mit à son actif la réforme de l’administration municipale, la création des soupes populaires, l’installation de la Halle aux grains dans la chapelle des dominicains, la plantation des arbres de l’esplanade. Il encouragea résolument les premières sociétés de
secours mutuel. Il fut promu baron d’empire par Napoléon 1er.
Stendhal l’a décrit comme « un personnage vaniteux, fait exprès pour être bon maire d’une grande ville de province ». C’était en fait un homme de cœur, qui s’était acquis une véritable popularité. Quand il mourut, en 1824, trois mille ouvriers se disputèrent l’honneur de porter sur leurs épaules son cercueil jusqu’au cimetière. Son fils, prénommé Charles lui aussi, a été un des meneurs d’une émeute en 1821 au cours de laquelle il a été blessé d’un coup de sabre.
Sur le plan architectural, comme dans le reste de la ville ancienne, la rue a conservé le découpage en parcelles longues et étroites, perpendiculaires à la voirie. On y trouve des éléments très anciens, notamment des escaliers à vis logés dans des tourelles en saillie, des escaliers en bois, et divers vestiges du XIII et XIV ° siècle, particulièrement au n° 5 de la rue.
Où en sommes-nous du devenir des derniers immeubles dégradés du quartier qui défigurent la rue depuis des décennies ? Un arrêté d’insalubrité a été émis il y a quelques années dans le cadre d’une Opération de Restauration Immobilière. Celui-ci a été contesté par un occupant qui finalement va acheter l’immeuble du 2 pour construire 6 logements. Les 2 autres ayant façade sur rue (4 et 4 bis), appartenant à la ville, seront vendus à un opérateur après décision de déclaration d’utilité publique (DUP),à partir d’un dossier déposé par la Métro en préfecture, pour refaire les façades et aménager 9 logements à loyers modérés et un local commercial au rez-de-chaussée.
L’immeuble du 6, non visible depuis la rue, sera démoli.
Début des travaux au mieux mi-2019.
A noter que des protections contre les risques de chute d’enduits de façade ont été installées à la suite d’une intervention de notre part.
Gérard Hudault, avec la participation de Jean-Claude Bay et d’un autre membre de Patrimoine et Développement.
(publication en accord avec l’UQND)
Mars 2019 – Travaux de piétonisation dans le centre historique.
Dans le cadre des travaux de piétonisation dans le centre historique, rue Chenoise, le béton désactivé au sol inclut des petites pierres de différentes tailles et de différentes couleurs, beiges et rouges. Ces tons sont légèrement différents de ceux du béton désactivé au sol de la place de Bérulle voisine. Peut-être un rappel du coloris des façades des immeubles médiévaux et Renaissance… Un espace (cf photo) est prévu pour la plantation d’un arbre. Au sol, les larges blocs de pierre, en calcaire de Croatie, en ligne, sont essentiellement décoratifs. Ils peuvent aussi servir d’indication à l’espace terrasse, piéton, ou voiture. Au total, l’impression qui se dégage est celle d’un espace spacieux et lumineux.
Février 2019 – Fouilles préventives rue Chenoise.
Dans le cadre des travaux de piétonisation de rues du centre historique de Grenoble (rue Chenoise,..), et en suivant les première fouilles archéologiques, nous avons eu la chance de pouvoir observer en présence de spécialistes de l’Inrap, la mise à jour de caves en pierre calcaire rue de Lionne (anciennement appelée rue du Pont). Elles illustreraient la présence à cet emplacement d’anciens immeubles, non visibles sur le cadastre Napoléonien (1810). La rue du Pont était plus étroite. A l’autre bout de la rue Chenoise, à l’angle de la place Notre Dame, au niveau de l’ancienne porte Viennoise (ou Herculea), un “bloc architectonique non identifié”…
Février 2019 – Fouilles préventives rue Cujas.
Les fouilles préventives dans le quartier Chenoise – de Lionne se sont poursuivies fin février rue Cujas, parachevant une première phase. Dans le haut de la rue, près de la rue du Palais, une cave du XIXe siècle a été mise au jour. Un sondage a permis de retrouver des niveaux de sols superposés d’époque romaine. Dans ce contexte, une cloche de petite dimension semi-cylindrique a été trouvée dans une fosse, un objet rituel souvent utilisé en contexte religieux. Dans le bas de la rue, au delà de l’enceinte romaine, des éléments hydromorphes évoquent la proximité de la rivière Isère, près des remparts du IIIe siècle et de l’ancien Port, au niveau de la place de Bérulle. Prochaine phase à partir du milieu du mois de Juin, rue de la république et rue Montorge. (Jacques Cujas, jurisconsulte, conseiller au parlement de Grenoble,1522/1590)
Restauration d’une porte dans le quartier historique.
Notre association a souvent été active, en coopération avec toutes les parties prenantes, publiques et privées, dans l’aide à l’entretien des portes et fenêtres des quartiers historiques à Grenoble. Un exemple rappelle cette tradition, à l’immeuble du 7 rue Chenoise.
Dans le cadre du projet urbain récent de piétonisation, nous avons signalé l’état visuel de sa porte. Suite à un changement de syndic, et compte tenu des délais des procédures correspondants, le délai est naturellement repoussé, mais la demande est bien prise en compte. Il s’agit d’un des plus beaux immeubles anciens de la rue, avec des plafonds remarquables, les mieux restaurés dans la période récente.
Juin 2018 – Nettoyage de graffitis, une bonne action pour le patrimoine.
Plutôt rapide et efficace, le nettoyage de graffitis! (sur un pan de mur dans le centre ville historique) Juin 2018 – Dans le quartier médiéval de l’hyper-centre de Grenoble, un simple coup de fil a permis de faire nettoyer une partie d’un mur ancien à l’apparence dégradée par endroits (voir les photos ci-dessous avant / après). Il a suffit en effet d’appeler le 0800121314 (autre option possible: écrire à fildelaville@grenoble.fr)…Toutefois, il est important d’être précis sur le lieu (noter le N° et la Rue) et l’inscription (noter les mots ou signes). C’est mieux de prendre une photo de l’adresse et des gribouillis parfois bien primaires. En quelques jours, une partie des salissures était enlevée. A noter que pour être prise en compte par les services de la Ville, l’intervention se limite aux dégradations se situant à hauteur d’homme. Nous tenons à signaler l’efficacité et la sympathie des services de la Ville. Voilà une bonne action pour le patrimoine à faire et à encourager! Car quoi de plus charmant et précieux qu’un patrimoine ancien accueillant et durable…
Grenoble a obtenu le label « Ville et Pays d’art et d’histoire ».
Cliquer ICI pour télécharger le communiqué de presse du ministère de la culture en date du 27/07/2017.
Label “Patrimoine XXe siècle à Grenoble”.
Créé en 2001 par le ministère de la culture et de la Communication, le label « Patrimoine du XXe siècle a pour objectif de susciter l’intérêt des décideurs, aménageurs mais aussi du public sur les constructions et ensembles urbains majeurs du XXe siècle construits entre 1900 et 1975, sans distinction de programmes (ouvrages d’art, logements, édifices publics et religieux, usines, équipements touristiques, sportifs…) ».
Ce patrimoine est très exposé. Les réalisations sont souvent occupées et aussi parfois en proie à la péremption -vieillissement prématuré, inadaptation résultant de l’adaptation rapide des modes de vie […].
Pour ces raisons, le patrimoine architectural et urbain du XXe siècle a fait l’objet en 1999, de la part du Ministère de la Culture et de la Communication, d’un plan d’intervention prioritaire en treize mesures, au nombre desquelles le label « Patrimoine du XXe siècle », créé en vue d’identifier et de signaler à l’attention du public, au moyen d’une plaque distinctive et normalisée et par un référencement dans les bases « Architecture et patrimoine » du Ministère de la Culture, des édifices et ensembles urbains qui sont autant de témoins matériels de l’évolution technique, économique, sociale, politique et culturelle de notre société.
L’établissement de la liste des édifices labellisés – le travail par liste fait penser aux premiers travaux de la Commission des monuments historiques, en 1840 – a été confié dans chaque région à un groupe d’experts. La liste est validée par le préfet de région.
Elle est disponible ICI. Vous pourrez y voir la liste des 18 bâtiments ou ensemble labellisés à Grenoble entre 2003 et 2007.
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